Avons-nous peur de l’impermanence ?

Je regarde les étangs le long de la voie ferrée et, tandis que j’admire les couleurs – le bleu foncé de l’eau, les vert et orangé des plantes – je ne pense qu’à une seule chose : sortir mon appareil photo pour immortaliser cette vue.

Pourquoi ne suis-je pas capable de simplement l’apprécier, la savourer dans l’instant ?

Je suis en train de lire « Où tu vas, tu es » de Jon Kabat-Zinn, sur la pratique de la pleine conscience, et je fais le lien entre refus de l’impermanence et fuite du moment présent.

En effet, si je cherche à figer un moment, un lieu, une personne, n’est ce pas par peur du futur, du changement inévitable, et donc par anticipation ?

Au début de son livre, Jon Kabat-Zinn parle de la recherche d’un autre instant où tout serait meilleur que dans le présent.
Et si nous cherchions aussi à figer le présent quand il nous plaît ?

Chaque fois que je pense au futur – ou au passé – je rate le moment présent. Hors, je n’existe réellement qu’à cet instant.
Si je ne vis pas pleinement ce moment, je ne le vivrais pas.

Cela ne m’empêchera pas de continuer à faire des photos, je le vis comme une expérimentation pour ouvrir mon regard sur le monde, mais je vais y mettre plus de présence. Savourer autant la vue que la prise de vue.

Vivre l’instant impermanent, pleinement.

Et vous, fuyez-vous le présent ou souhaitez-vous le figer?


Lilou Macé « Je n’ai pas d’argent et ça me plaît. »

Couverture de Ce livre, édité en 2012, est le deuxième écrit par Lilou, le premier – que je n’ai pas lu – était « J’ai perdu mon job et ça me plaît. »
J’en avais parlé dans un précédent blog quand je l’ai lu la première fois – Inspiration : Lilou Macé – co-création et abondance.
Je l’ai reprit récemment par besoin et j’ai eu envie d’en reparler.
Continuez la lecture


J’ai participé aux VI 2015

Affiche des rencontresLes 24 et 25 octobre 2015 ont eu lieu les quatrième rencontres des Vendredis Intellos sur le thème « Tous semblables, tous différents ».

Je suis arrivée la veille pour participer à la réunion du conseil d’administration pendant laquelle j’ai pu prendre conscience des questionnements d’une association, retrouver les ami-e-s et en rencontrer d’autres.

Le samedi matin, je suis arrivée avec une mission : prendre des notes – et des photos – pour retranscrire ensuite les rencontres pour les absent-e-s.
Malgré un chauffage déficient, la bonne ambiance était au rendez-vous, les bébés et enfants aussi.
Continuez la lecture


À la rencontre de… Béatrice

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Chevaux de Prezwalski sur le Causse Méjean

Béatrice, alias Mme Déjanté, est une femme formidable. Elle fait partie de mes « wonder-women » d’ailleurs.
Je sais qu’elle ne se voit pas comme ça, mais c’est justement de voir ses « faiblesses » qui, pour moi, met encore plus en lumière sa force.
Béatrice est une femme, une amoureuse, une maman de « famille nombreuse », la marraine et créatrice des Vendredis Intellos – « Avec ou sans mômes, tu n’as pas perdue tes neurones », une grande sensible qui mène une vie bien remplie. Une femme qui apprivoise sa sensibilité et qui apporte la bienveillance aux personnes proches d’elle.

Merci Béatrice  de nous  dévoiler un peu ta vision de la vie et du monde.
J’aimerais savoir ce que ces mots représentent et veulent dire, pour toi :
Continuez la lecture


Un joli challenge de la Fabrique à Bonheurs

Je ne sais plus comment j’ai découvert la Fabrique à Bonheurs. Sûrement parce que j’ai vu sur l’un des réseaux sociaux une de leurs citations. Je les trouve très inspirantes.

La Fabrique à Bonheurs propose des formations et du soutien pour enfants et adultes pour les accompagner vers plus d’épanouissement et de réussite.

Quand j’ai vu passer l’annonce de leur challenge, avec un jour de retard – merci Facebook, j’ai oublié de le faire ce soir-là.
J’ai commencé avec deux jours de retard, mais je le fait quand-même.
Continuez la lecture


Nouvelle série: Vendredi Lecture

Le vendredi sur les réseaux sociaux c’est «vendredi lecture», on partage ce que l’on lit en ce moment.

C’est l’occasion pour moi de partager avec vous les livres, magazines – sites aussi pourquoi pas – qui m’inspirent. Il y aura du français et de l’anglais, de la fiction et non-fiction, et elle commence dans deux semaines – je n’ai pas encore finit ma première fiche de lecture!

 

La semaine prochaine, vous avez rendez-vous avec Béatrice pour la première interview de la série «À la rencontre de…», ma version des #FF – follow friday (personne à suivre sur twitter que l’on propose le vendredi).

Vendredi Lecture (en français)
Friday Reads sur Facebook (en anglais)


Voyage à la Chapelle de la rue du Bac

Au n° 140 de la rue du Bac, à Paris, se trouve la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

J’en ai entendu parlé pour la première fois en septembre, quand une amie m’a demandé « La prochaine fois que tu vas à Paris, tu me ramènerais une médaille ? »

Après une recherche rapide sur le web, j’ai trouvé sa situation – entre la Seine et les jardins du Luxembourg, en gros – et découvert son histoire.

J’apprends donc que Sœur Catherine, maintenant Sainte, a eu le privilège de voir la Vierge trois fois entre le 18 juillet 1830 et le mois de décembre 1830. La Vierge lui demande la fondation d’une confrérie d’enfants de Marie ainsi que la création d’une médaille – la fameuse Médaille Miraculeuse – qui seront réalisées par son confesseur une fois qu’il la croira.

J’ose me poser une question : la confrérie et la médaille auraient-elles été crées plus tôt si le message avait été reçu par un homme – un prêtre par exemple ?

Un peu agacée par la place réservée aux femmes dans la religion, je me décide quand-même à aller à la chapelle. Après tout, j’ai une commande à remplir et je ressentirais par moi-même le lieu.
Continuez la lecture


Nouvelle série – « À la rencontre de… »

Je suis entourée de personnes très chouette, courageuses, qui traversent l’adversité en s’accrochant… et qui sont des personnes comme on en croise tous les jours. Elles n’ont rien de spécial que d’être elles, que d’être vivantes, que d’avancer à leur rythme, en trébuchant parfois, en reculant, mais elles avancent. Elles n’écrivent pas de livres sur le sujet, elles ne le crient que sur twitter. Et elles sont source d’inspiration pour moi.

J’ai eu envie de partager leurs portraits, d’en savoir plus sur leur vision du monde et de la vie.
Je leur ai pour cela poser trois questions :
« Qu’est ce que la vie ? »
« Qu’est ce que l’amour ? »
« Qu’est ce que la force ? »

A travers leurs réponses touchantes, elles nous montrent la diversité de la vie, sa créativité, son arc en ciel de possibilités.
Je souhaite vous toucher, vous interroger, vous émouvoir, vous inspirer avec ces portraits.

Cette nouvelle série commence dans deux semaines, j’espère que vous serez là…

(La semaine prochaine, je démarre aussi une nouvelle rubrique… À suivre!)


Écologie, militantisme et sensibilité

Récemment j’ai assisté à une discussion intéressante entre ma mère et une amie.
L’amie avait vu un film-documentaire sur le nucléaire, ses risques, les alternatives… C’était très intéressant et ça amenait beaucoup de questions.

Ma mère amenait l’argument que tout ce que nous faisons n’est que du bricolage, nous bricolons pour arranger un peu les choses, mais nous ne transformons pas réellement la réalité. Elle parlait de transformation qui va au-delà de ce que beaucoup pourraient imaginer – ses lectures sont inspirantes.

Tout cela m’a amené à me questionner sur ma vision des choses. J’ai eu une période très écologiste et militante, mais je suis passée à autre chose. Je ne me sens plus d’essayer de réveiller les autres et de chercher à imposer des solutions.
Continuez la lecture


Prendre sa place – Être à sa place

Je parlais récemment à ma mère de ce que j’aspire à faire dans ma vie et j’ai parlé de « prendre ma place ».
Cette expression gênait ma mère car, pour elle, elle sous-entend que je n’ai pas de place dans l’univers et que je dois « la prendre de force ».

Pour elle, il est question d’être à sa place, la place que nous avons chacun-e. Et c’est vrai, nous avons chacun-e une place, sinon nous ne serions pas en vie – la nature fait avec logique.

Je ne comprends pas cette expression comme ça. Pour moi, il s’agit de prendre sa juste place. J’ai pu lire régulièrement que les personnes s’identifiant comme femmes ont tendance à se rendre invisibles, à ne pas s’affirmer… à ne pas prendre leur place. Au contraire, les personnes s’identifiant comme hommes peuvent être vu comme prenant trop de place, écrasant les autres. Ce sont des clichés mais ils illustrent bien ce que je veux dire.

« Prendre sa place », pour moi, est l’action qui amène à être à sa juste place.
Continuez la lecture